Début des travaux, aujourd’hui, de la commission spéciale mise en place à l’Assemblée Nationale pour débattre du projet de loi « portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets », autrement appelée loi « Climat ».
Portant cette loi pour le compte du Gouvernement, Barbara Pompili, Ministre de la transition écologique, a précisé que ce texte avait l’ambition d’amener les 67 millions de Français à des transformations profondes au bénéfice de la transition écologique.
Et ce à l’image du très large périmètre de cette loi dont les titres montrent l’impact pour le quotidien des Français : « consommer », « produire et travailler », « se déplacer », « se loger », « se nourrir », et « renforcer la protection juridique de l’environnement ».
Si chacun d’entre nous peut convenir que l’urgence climatique appelle à une bascule culturelle et globale, il reste que ce texte est fortement incomplet.
Aussi, alors qu’il revient aux parlementaires d’enrichir et d’amender le projet de loi présenté par le Gouvernement, il est inquiétant de constater le nombre très important d’amendements qui ont été déclarés irrecevables, et ce au motif qu’ils seraient sans rapport avec la loi.
Jugez-en par vous-même : plus de 500 amendements ont ainsi été supprimés des débats ! C’est inacceptable !
Il est inacceptable qu’avec cette manœuvre le Gouvernement veuille limiter les débats, car les enjeux du climat de notre planète méritent que toutes les options et leurs incidences soient étudiées pour assurer l’adhésion du plus grand nombre.