Dans le Caucase, la région du Haut-Karabagh est reconnue par l’ONU comme étant un territoire de l’Azerbaïdjan.
Et, à la suite de son envahissement guerrier par l’Arménie, au début des années 1990, c’est donc en toute logique que la France a voté 4 résolutions de l’ONU (n• 822, 853, 874, et 884) exigeant le retrait des troupes arméniennes des territoires occupés en Azerbaïdjan.
Pour autant, l’absence de résultat des médiateurs (les États Unis, la Russie, et la France) désignés depuis plus d’un quart de siècle pour régler ce conflit, a réveillé les différents entre les deux pays et les combats ont repris fin septembre.
Dans ce contexte, et au regard d’une communication médiatique partisane « à sens unique » en défaveur de l’Azerbaïdjan, nous avons décidé fin octobre avec quelques députés membre du Groupe d’Amitié France – Azerbaïdjan, de nous rendre à Bakou pour rencontrer les autorités d’Azerbaïdjan et mesurer par nous-mêmes la réalité de la situation.
Comme un accord de fin de conflit a été signé la veille de notre départ pour Bakou, nos rencontres le 12 novembre dernier, n’ont pas eu la même teneur car tous nos interlocuteurs se sont félicités de la fin des combats.
Mais tous ont aussi pleinement conscience des enjeux de construire une paix durable pour les deux peuples, et ont manifesté leur engagement pour y parvenir.
Il est de la responsabilité de la France d’apporter tout son soutien à la construction de cette paix, mais notre pays ne pourra jouer son rôle qu’à la condition de conserver une neutralité sans faille.