Au 23 avril, à peine cinq semaines après le début du confinement, le nombre de détenus a baissé de 11°500 ! (Le Monde du 30 avril 2020)

Le Point a révélé à la mi-avril que 130 radicalisés (convertis en prison après leur condamnation, notamment) avaient été libérés depuis un mois.

Cette baisse sans précédent se poursuit, et le taux d’occupation moyen des prisons est désormais inférieur à 100 %.

Plusieurs de ces libérations sont le fait de mesures prises par le Gouvernement, visant à la libération anticipée de détenus pour limiter les risques inhérents à l’épidémie de Covid 19.

Et c’est le motif qui est très surprenant : l’épidémie de Covid 19 !

Alors que le gouvernement a décrété le confinement général le 17 mars dernier, en même temps, il libère par anticipation des détenus qui sont, par décision de justice, confinés dans leur cellule ! Quelle est donc cette logique ?

En réalité, cette libération anticipée présente un effet d’aubaine !

Du fait d’un taux d’occupation des prisons inférieur à 100%, le problème de la surpopulation carcérale serait donc résolu en France, non en raison de la construction de places de prison supplémentaires, comme le Gouvernement l’avait promis en 2018 au gré des réformes de la justice, mais du fait du Covid-19.

C’est un risque considérable et c’est intolérable !

Il faut rétablir la justice sans délai !