Mardi 24 mars, lors d’un conseil des affaires générales réunissant les ministres des affaires européennes de tous les Etats, les Etats membres de l’Union européenne ont donné leur feu vert à l’ouverture de négociations d’adhésion de l’Albanie et la Macédoine du Nord.
Le gouvernement français a soutenu cette décision, alors que, durant la campagne des Européennes, la majorité LREM avait assuré que jamais elle ne soutiendrait l’ouverture de ces négociations.
Si ces deux pays sont naturellement dans la sphère géographique de l’Union Européenne, la vérité oblige à assumer que la première responsabilité de l’Europe est de se réformer, et non de s’élargir. La crise que nous traversons montre combien il est urgent que l’Union européenne commence par se mettre en état d’apporter des réponses efficaces aux attentes des citoyens de nos pays, et la cacophonie sanitaire actuelle montre que nous en sommes incapables.
N’avons-nous pas d’autres actions plus prioritaires, comme la coordination de la lutte contre le Covid 19 en Europe ?
Par ailleurs, si ces deux pays font l’objet d’une décision simultanée, la Macédoine et l’Albanie ne peuvent être comparés.
Ainsi, différentes informations convergent pour indiquer que les revenus albanais résulteraient d’activités illégales (trafics d’êtres humains, de drogue, d’armes) qui représenteraient pour plus d’un tiers du PIB de ce pays.
Cela est plus qu’inquiétant, et irresponsable !