Dans le cadre du projet de Loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, un de mes amendements visait une meilleure information du consommateur sur les risques spécifiques lors du développement fœtal et de la petite enfance d’une exposition à des substances à caractère perturbateurs endocriniens.
A cette fin, je proposais d’imposer aux fabricants de marquer les produits cosmétiques afférents d’un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes ».
La Ministre Brune Poirson s’y est opposée au motif, il faut y croire … que trop de pictogrammes nuiraient à la compréhension du consommateur, et qu’une information sur une « open data » suffirait ! C’est affligeant !
Après avoir argumenté auprès de mes collègues que les femmes enceintes et les jeunes mamans devaient pouvoir comprendre au premier regard la dangerosité des produits qu’elles achètent, j’ai été rejoint par une majorité de députés qui a permis l’adoption de cet amendement contre l’avis du Gouvernement.
Et je m’en félicite, car cet amendement s’inscrivait dans les recommandations de notre rapport sur les perturbateurs endocriniens dans les contenants en plastique alimentaires, cosmétiques, et pharmaceutiques.
La présentation de ce rapport, présenté la semaine dernière, a été saluée de façon unanime par tous les députés des commissions « Développement durable » et « Affaires Sociales et santé » et, au regard de l’enjeu majeur de santé publique qui y est identifié, être réactif dans des actions qui s’inscrivent dans un principe de précaution est une décision de bon sens.