La mission d’information sur les Perturbateurs Endocriniens dans les contenants en plastique alimentaires, cosmétiques, et pharmaceutiques, rendait ce matin ses conclusions, qui ont été saluées par tous.

 

 

Le rapport rendu à cette occasion montre clairement que nous sommes face à un enjeu majeur de santé publique.

Les plastiques ne sont jamais inertes, et un certain nombre de leurs additifs sont des Perturbateurs Endocriniens.

L’impact des perturbateurs endocriniens sur notre santé est désormais démontré : leur lien avec de nombreuses pathologies est établi telles que les cancers, l’obésité, le diabète, les maladies thyroïdiennes, les troubles de la fertilité, les malformations génitales, les maladies neuro-développementales, …

Et les effets sont aussi financiers : au minimum 163 milliards, pour l’Europe seulement.

Les déchets en plastique, eux aussi, présentent des dangers quand ils réintègrent la chaîne alimentaire : chacun d’entre nous ingère, chaque semaine, 5g de micro-plastiques, soit l’équivalent d’une carte de crédit.

La mission a recherché l’existence de solutions alternatives. Si certaines d’entre elles soulèvent également des doutes quant à leur innocuité, d’autres pourraient être mises en œuvre rapidement, en s’appuyant notamment sur le verre qui présente la vertu de l’inertie.

Près de 50 recommandations sont ainsi formulées, qui invitent à engager, dès que possible, les évolutions indispensables pour y pallier.

Face à cet enjeu majeur de santé publique, l’Etat a donc ici un rôle stratégique à jouer.