Interview à Sud Radio, ce matin, au sujet des annonces relatives au plastique et au développement du système de consigne lors du discours de politique générale du Premier Ministre.

L’occasion de rappeler, en préambule, que le plastique est nocif pour notre santé car il est porteur de perturbateurs endocriniens, favorisant cancer, diabète, obésité, maladies de la reproduction…

Et je me félicite donc que le Premier Ministre ait repris l’idée de l’amendement (n•433 – 14 mai 2018) que j’avais déposé il y a plus d’un an, visant à interdire les bouteilles en plastique dans les commandes publiques de l’Etat et des collectivités territoriales.

L’occasion, aussi, de préciser que le principe de la consigne est un système pertinent pour améliorer la collecte des déchets, mais qu’il reste sans effet sur le traitement actuel desdits déchets.
En effet, la majorité de ceux-ci sont enfouis où incinérés, et trop peu sont recyclés.

Surtout, et en réalité, il nous faut considérer le recyclage du plastique comme une étape transitoire.
Ce qu’il nous faut viser prioritairement, c’est la suppression du plastique dans les contenants alimentaires, cosmétiques, et pharmaceutiques.

Et c’est le sens de la proposition de loi (n•1209) que j’ai déposée le 25 juillet 2018, visant à la suppression progressive des bouteilles en plastique au profit du développement de la filière de réutilisation des bouteilles en verre.

Produire des contenants inertes et réutilisables est une des clés pour un développement durable de nos modes de consommation, et surtout pour préserver notre santé.