Le Premier Ministre présentait à l’Assemblée Nationale, cet après-midi, la politique générale de son gouvernement pour les mois à venir, sollicitant à cette occasion un vote de confiance de la part des députés.
J’aurais aimé entendre que des engagements clairs et à minima suffisants seraient pris sur les sujets les plus importants pour l’avenir de notre pays, ceux qui sont attendus par nos concitoyens :
– L’écologie et le développement durable, et l’urgence d’engager des évolutions en profondeur pour préserver notre planète.
– La réduction de la dette, qui nous fragilise et renvoie les difficultés aux générations à venir.
– L’âge de départ à la retraite, et l’équilibre des régimes qui en assurent le financement.
– La fiscalité des particuliers, trop élevée et parfois confiscatoire, et celle qui pèse in fine sur le marché du travail et conduit au chômage, dans un contexte de concurrence internationale exacerbée.
– Les déficits publics, toujours plus importants, qui pèsent sur le dynamisme de notre pays.
– La justice sociale, alors que les inégalités se sont creusées.
– La sécurité, première de nos libertés, qui nécessite des engagements financiers et des évolutions législatives pour donner les moyens d’intervention à ceux qui en ont la charge.
Las ! Plutôt que des engagements qui auraient démontré une réelle modification de la politique du gouvernement, cette déclaration de politique générale est en réalité un registre de bonnes intentions sur la méthode qui sera employée, qui s’attache à citer tout le monde pour n’oublier personne dans la communication, et malheureusement un renvoi à des textes à venir pour les réformes qui sont primordiales.