Aujourd’hui à l’occasion d’une table ronde organisée pour débattre sur l’objectif : « 100% de plastiques recyclés en 2025 », la commission « Développement Durable et Aménagement du Territoire » de l’Assemblée Nationale accueillait aujourd’hui Laura Chatel, Responsable du plaidoyer de l’association Zero Waste France, Marc Cheverry, Directeur économie circulaire et déchets de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, Serge Vassal, Président de la Fédération de la plasturgie et des composites, Jean-Philippe Carpentier, Président de la Fédération des entreprises du recyclage, et Carlos De Los Llanos, Directeur scientifique chez Citeo.

Cet objectif est une des étapes indispensables pour limiter les effets particulièrement nocifs du plastique, avant de parvenir à substituer d’autres matériaux au maximum de plastiques.

Les enjeux sont considérables car notre dépendance au plastique est empreinte de multiples dangers, tout autant pour la nature et la vie sauvage que pour les êtres humains.

Comme il est moins coûteux de rejeter le plastique dans la nature plutôt que de le gérer efficacement jusqu’à la fin de sa vie, plus de 100 millions de tonnes de plastique se transforment ainsi chaque année en polluants terrestres ou marins et intègrent, par suite, notre chaîne alimentaire, avec des impacts extrêmement forts sur notre santé.

Pourtant, des solutions de substitution existent et peuvent être opérationnelles très rapidement.
Par exemple, les bouteilles en verre sont toujours utilisées dans la filière des cafés, hôtels, restaurants, avec un système de consignes identique à celui qui était généralisé dans notre pays il y a un peu plus d’une vingtaine d’années.

Et c’est le sens de la proposition de loi (n•1209) que j’ai déposée sur le bureau de l’Assemblée Nationale le 25 juillet dernier.

Car quand on sait, par exemple, que 100 milliards de bouteilles de Coca-Cola sont produites par an, on en mesure vite l’intérêt !

Les débats de la table ronde de cet après-midi le montrent: seule la volonté politique permettra une évolution fondamentale à la hauteur des enjeux de santé publique et environnementaux sur ce sujet.

Il est urgent que les modèles économiques soient revus, et que notre Gouvernement accompagne financièrement les nécessaires mutations industrielles pour que nos entreprises deviennent des leaders mondiaux des produits de substitution au plastique.