Cérémonies patriotiques à Mantes-la-Ville pour commencer la journée, puis Limay, Brueil-en-Vexin, Juziers et Mantes-la-Jolie.

Angela Merkel a dit « on est comme des somnambules de 1914 et on marche vers le précipice ».
Il est vrai que, comme au début du siècle dernier, on observe des tensions au sein des peuples et entre les nations.

Les crises économiques y contribuent et le renfermement sur soi-même l’accentue.
Pour servir leurs ambitions, les extrêmes de tout poil cherchent à surfer toujours plus haut sur cette vague, et ce dans une surenchère vis à vis de boucs émissaires d’opportunité.

Au regard des défis économiques, climatiques, et migratoires qui nous attendent, c’est pourtant une Europe forte qui peut espérer peser face aux géants en présence sur la scène mondiale.
L’Europe est à une croisée des chemins, et un vieux proverbe africain exprime bien les enjeux auxquels il nous faut répondre :
 » Seul, on peut aller vite et à court terme, ensemble, on peut aller loin, longtemps ».

Commémorer, c’est honorer ceux qui ont combattu pour permettre la paix après une guerre meurtrière, cette très grande guerre mondiale du siècle dernier.

Mais commémorer, c’est aussi un acte du présent pour donner un éclairage aux événements passés et en tirer des enseignements et des perspectives pour le futur.

Et je veux croire que la mobilisation populaire que nous connaissons pour commémorer le centenaire de la fin de la Grande Guerre n’est pas qu’un acte de souvenir, mais manifeste aussi une volonté de ne pas replonger dans le chaos, une volonté de vivre en paix et de construire ensemble.
Partager une ambition commune est essentiel.
Notre destin nous appartient, il nous appartient de nous en saisir avec les leçons du passé à l’esprit.