Acteurs majeurs de la promotion des métiers et de l’apprentissage fortement ancrés dans les territoires, les chambres consulaires jouent un rôle essentiel de trait d’union entre les jeunes, les métiers et le territoire et ses acteurs économiques, entreprises et services publics. Elles sont actrices de la réussite en formant chaque année 80 000 apprentis et enregistrent 150 000 contrats d’apprentissage.

Quelques chiffres illustrent l’intérêt d’associer les chambres consulaires :

Des formations du CAP au Master, qui connaissent un excellent taux de réussite aux examens à hauteur de 84%, une insertion durable où 80% des apprentis trouvent leur premier emploi dans les 3 mois, une formation adaptée où 76% des apprentis ont trouvé un premier emploi en lien avec leur filière de formation, une volonté d’entreprendre où 50% des apprentis envisagent de créer ou de reprendre une entreprise …

Les chambres consulaires sont donc un atout, tout le monde s’en félicite, et c’est pour cela que l’amendement que j’ai présenté visait à les associer aux Régions pour les accompagner dans l’organisation des actions d’information en direction des élèves et des étudiants.

La position défavorable du Gouvernement vis-à-vis de cet amendement, puis son rejet par le parti majoritaire à l’Assemblée Nationale, sont proprement incompréhensibles.

Le bon sens eût été de capitaliser sur l’expérience et la réussite des CCI. Pourquoi s’en priver ?

Certes le texte initial présenté par le Gouvernement ne le prévoyait pas, et on observe que c’est un motif de plus en plus fréquent de rejet … alors que le travail des parlementaires peut utilement enrichir les textes présentés …

L’Avenir Professionnel de notre jeunesse devrait mériter mieux qu’un péché d’orgueil !