La fraude coûte chaque année entre 80 et 100 milliards à notre pays, et nombreux sont les secteurs qui sont touchés.
Au delà d’appels au civisme et à la citoyenneté, complétés par des actions fortes dans le domaine de l’éducation, des dispositifs spécifiques doivent être mis en place pour pallier aux faiblesses de nos systèmes de contrôle.
Un des secteurs concernés est celui des transports où la fraude représente chaque année plus de 500 millions d’euros.
A cet égard, le rapport que j’ai réalisé conjointement avec Aude Luquet, député de l’Essonne, montre que certaines solutions sont simples et pourraient être immédiatement opérationnelles.
Ainsi, un décret est attendu depuis deux ans pour rapprocher informatiquement les fichiers qui permettraient d’identifier les coordonnées des fraudeurs et rendre effectif le paiement des amendes dont ils sont redevables.
Forts de ce constat, Aude Luquet et moi-même avons donc sollicité directement le ministre à ce sujet.
J’espère qu’il saura faire preuve de réactivité, car l’enjeu pour les finances de notre pays, et donc pour nous tous, est de 500 millions d’euros dans le secteur des transports.