« Organisons plutôt des États généraux de la sécurité routière »

Le mois dernier, je cosignais avec plusieurs députés un courrier adressé au Premier Ministre pour lui demander de renoncer à la limitation de vitesse qu’il a décidée.

En effet, une grande majorité de nos concitoyens y est opposée car ils considèrent que cette décision est une mesure injuste, qu’elle est axée sur le « tout répressif », qu’elle ne prévoit pas d’action d’éducation, et qu’elle est d’abord un moyen pour l’État de trouver des recettes supplémentaires.

A cette occasion, j’appelais de mes vœux l’organisation d’États généraux de la sécurité routière, car pour qu’une politique soit acceptée, il faut qu’elle soit partagée.

C’est pour cela que j’encourage le débat, un débat national qui prendrait la forme d’Etats généraux de la sécurité routière, organisant une concertation pour mieux répondre aux attentes et aux interrogations de nos concitoyens, pour y associer les différents acteurs de la lutte contre l’insécurité routière.

La sécurité routière est un sujet qui concerne tout le monde, et des États généraux permettraient de définir les conditions d’une action efficace et durable.

C’est pourquoi, j’ai adressé un courrier en ce sens au Président de la République pour lui demander d’engager cette démarche propice à l’adhésion de tous, et j’espère que le bon sens prévaudra.

Lettre au Président de la République