Hier soir (jeudi 14 décembre), lors du conseil de la Communauté Urbaine Grand Paris Seine & Oise a eu lieu un débat sur le projet d’extension des carrières cimentières.

Plusieurs angles d’intervention pour évoquer ce projet :

• Le projet technique du cimentier Calcia,
• la motion d’opposition de 45 élus représentant 165.000 habitants,
• le rejet du projet par l’association AVL3C, forte de plus de 700 adhérents, qui milite contre les carrières,
• l’opposition du Président du PNR (Parc Naturel Régional).

Au-delà des éclairages techniques apportés sur ce projet, ces informations appellent à poser 3 questions :
• économique, d’abord, car si nous raisonnons à périmètre constant, il y aura destruction d’emplois: soit dans l’usine cimentière, soit sous l’effet de l’impact des extractions de calcaire sur les zones d’activités actuelles. Seul un accompagnement des mutations industrielles pourrait répondre à cette problématique
• La réalité des besoins en ciment: or, le Président du syndicat français de l’industrie cimentière, lui-même, explique que la France est en surcapacité de production
• La réalité des risques: rejet de plus de 500 tonnes de CO2 par jour, impacts sur la nappe phréatique par réduction des champs captant et sa pollution possible par fragilisation des sols au-dessus, reconstitution des terres agricoles et des paysages à une échelle de très long terme
Cette équation n’est pas celle d’un bon projet et doit amener notre Communauté à définir une vision stratégique globale.
Pour ma part, je suis convaincu qu’il nous faut retenir des activités économiquement rentables et écologiquement durables.
Et ce projet ne s’inscrit pas dans ce cadre.