Depuis deux jours, Mr Macron fait de la Com. dans les banlieues.
Sans doute parce que les derniers sondages ont fait ressortir qu’il était le Président des riches.
Mais au-delà de l’image, quand on pose des questions sur les baisses de crédit vérifiées, son Gouvernement s’énerve et ne répond pas.
La réalité, c’est que début septembre, le Président de la République s’est engagé à maintenir les crédits et son ministre en charge de la Cohésion des Territoires a annoncé que la réussite des habitants des quartiers prioritaires était une priorité absolue du Gouvernement.
Quelques jours plus tard, le Préfet des Yvelines adressait un courrier aux communes concernées par ces crédits pour les informer d’une réfaction de ceux-ci et le remboursement qu’elles devaient effectuer. Incroyable ! Quel mépris ! Et quel crédit accorder à la parole donnée par le Gouvernement ? Et quelles perspectives pour demain ?
A ces questions, le choix de porter sa seule réponse sur le champ de la polémique, c’est-à-dire de tenter de déplacer le sujet, montre la fébrilité du Gouvernement.
Il faut dire que Mr Macron semble n’avoir comme seul objectif que celui d’une vision globale, c’est-à-dire ce qui est fait depuis près de 25 ans, et cela sans engagement ou objectif précis.
Attention aux promesses faites aux plus fragiles, aux plus modestes. Il ne faut pas jouer avec l’espoir de ceux qui n’en ont pas les moyens, car ils n’ont plus que leur colère quand ils prennent conscience qu’on les a leurrés.