Ce samedi matin 7 octobre en présence de Jean Lemaire, maire de Gargenville, j’ai eu plaisir d’assister à la pose de la 1ère pierre du Groupe Scolaire des Hauts de Rangiport à Gargenville.
Dans ce quartier en construction des Hauts de Rangiport, à Gargenville, il est emblématique que le premier des équipements publics soit un Groupe Scolaire.
On prête à Victor Hugo la citation suivante : « quand on ouvre une école, on ferme une prison ».
Je ne sais si cette arithmétique est juste, mais une chose est sûre : l’éducation, c’est la première des discriminations !
Lieu d’apprentissage des savoirs, lieu de transmission de nos valeurs, lieu de socialisation, l’école est un investissement indispensable pour préparer l’avenir de notre société.
Deux chantiers devraient être travaillés prioritairement par le gouvernement, et j’espère qu’il s’en saisira rapidement :
– Faire évoluer les rythmes scolaires pour être plus en phase avec les rythmes biologiques de l’enfant,
– Redonner de l’autorité aux enseignants car ils sont des acteurs essentiels de la communauté éducative. La vie en société passe par l’apprentissage et l’acceptation des règles qui la régissent, et aussi par le partage et le respect de nos valeurs.
Nous le savons tous : facteur d’intégration, l’éducation doit être une priorité car elle conditionne la France de demain, non seulement dans sa dimension de cohésion sociale, mais aussi dans sa dynamique économique.
Si on construit une école, c’est bien sûr en perspective des nouveaux arrivants attendus dans les futurs logements qui seront érigés ici, dans cette partie de la commune qu’on appelle encore « la friche Porcher ».
Vestige d’une industrialisation qui, à l’époque, s’était développée loin des habitations, cette friche est aujourd’hui rattrapée par l’extension de la ville, rendue nécessaire pour répondre aux besoins de logements d’une population qui s’accroît quand dans le même temps la taille des ménages diminue.
Ce n’est pas propre à Gargenville, tous les territoires urbains et péri-urbains sont concernés, et cela repose à chaque fois la question de l’évolution de l’aménagement des espaces et de leurs destinations.
Car il est clair que les contraintes des exploitations industrielles sont souvent incompatibles avec l’exigence des riverains quant à leur qualité de vie, et le principe de précaution vis-à-vis de nos concitoyens, inscrit dans la Constitution, doit nous conduire à apprécier finement les risques à l’aune de nos nouvelles connaissances techniques.
Ainsi, la présence d’une usine de fabrication de ciment, à moins d’un kilomètre de cette future école, interroge légitimement quant aux incidences en terme de pollution de l’air.
Le combat mené à ce sujet par l’Association AVL3C, vise à préserver un environnement sain pour les habitants de notre bassin de vie, qu’il s’agisse de la préservation de l’eau ou de la qualité de l’air, et son action d’alerte trouve ici une expression concrète en faveur des enfants.
Aujourd’hui, nous posons la 1ère pierre d’une école pour offrir le meilleur à nos enfants.
Demain, offrons leur aussi un cadre de vie sain dans un territoire dynamique !