MICHEL VIALAY, VOTRE DEPUTE
A l’Assemblée Nationale, je suis membre de la commission Développement Durable et Aménagement du territoire.
ACTUALITES
Mission d’information sur les Perturbateurs Endocriniens dans les contenants en plastique alimentaires, cosmétiques, et pharmaceutiques, rendait ce mercredi 4 décembre ses conclusions
La mission d’information sur les Perturbateurs Endocriniens dans les contenants en plastique alimentaires, cosmétiques, et pharmaceutiques, rendait ce matin ses conclusions, qui ont été saluées par tous.
Le rapport rendu à cette occasion montre clairement que nous sommes face à un enjeu majeur de santé publique.
Les plastiques ne sont jamais inertes, et un certain nombre de leurs additifs sont des Perturbateurs Endocriniens.
L’impact des perturbateurs endocriniens sur notre santé est désormais démontré : leur lien avec de nombreuses pathologies est établi telles que les cancers, l’obésité, le diabète, les maladies thyroïdiennes, les troubles de la fertilité, les malformations génitales, les maladies neuro-développementales, …
Et les effets sont aussi financiers : au minimum 163 milliards, pour l’Europe seulement.
Les déchets en plastique, eux aussi, présentent des dangers quand ils réintègrent la chaîne alimentaire : chacun d’entre nous ingère, chaque semaine, 5g de micro-plastiques, soit l’équivalent d’une carte de crédit.
La mission a recherché l’existence de solutions alternatives. Si certaines d’entre elles soulèvent également des doutes quant à leur innocuité, d’autres pourraient être mises en œuvre rapidement, en s’appuyant notamment sur le verre qui présente la vertu de l’inertie.
Près de 50 recommandations sont ainsi formulées, qui invitent à engager, dès que possible, les évolutions indispensables pour y pallier.
Face à cet enjeu majeur de santé publique, l’Etat a donc ici un rôle stratégique à jouer.
Inauguration de la passerelle de Mantes-la-Jolie.
Relier les hommes en reliant les rives des barrières naturelles que représentaient les fleuves, telle était une des ambitions des premiers constructeurs de passerelles.
Aujourd’hui, c’est une très belle passerelle qui est inaugurée, à Mantes-la-Jolie, pour y franchir un des deux bras de la Seine, celui qui passe entre la ville et l’île aux Dames.
Elle nous est livrée par l’architecte Dietmar Feichtinger qui est un des spécialistes internationaux de ces ouvrages d’art.
Les piétons et les cyclistes qui l’emprunteront pourront y flâner et découvrir de superbes points de vue sur la Seine et sur notre si belle Collégiale, la petite sœur de Notre-Dame de Paris.
Un très bel investissement pour les Yvelinois, et les Mantais en particulier.
Suppression bouteilles en plastique – amendement VIALAY n•432
Samedi 26 mai a eu lieu un petit pas pour l’Assemblée Nationale, mais grand pas pour la prise de conscience collective des effets néfastes du plastique sur notre santé. En effet, l’amendement que j’ai déposé, en vue de supprimer l’utilisation des bouteilles en plastique dans les cantines scolaires, a été adopté.
Amendement controversé, puisqu’à l’issue des débats, le Gouvernement a indiqué son opposition par la voix du Ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Stéphane Travert.
C’est donc avec une très grande satisfaction que j’accueille le vote favorable à mon amendement par 71 voix contre seulement 6 voix qui s’y sont opposées.
Bien sûr, il y aura des étapes à construire pour parvenir à la suppression totale des bouteilles en plastique.
Bien sûr, on cherchera à opposer l’argument de l’économie et des emplois, plutôt que de s’interroger sur les moyens d’accompagner la mutation de nos filières industrielles.
Bien sûr, il y aura des résistances… Il faudra du temps, et il faudra se battre…
Mais aujourd’hui, par le vote de cet amendement, c’est la démonstration qu’une prise de conscience collective vient d’être initiée.
Aujourd’hui, par le vote de cet amendement, c’est la première pierre de cette évolution indispensable vers la suppression du plastique qui est posée.
Aujourd’hui, par le vote de cet amendement, c’est le départ d’une démarche qui nous engage collectivement au bénéfice de notre santé à tous.
Limitation de vitesse à 80 km/h = non !
« Organisons plutôt des États généraux de la sécurité routière »
Le mois dernier, je cosignais avec plusieurs députés un courrier adressé au Premier Ministre pour lui demander de renoncer à la limitation de vitesse qu’il a décidée.
En effet, une grande majorité de nos concitoyens y est opposée car ils considèrent que cette décision est une mesure injuste, qu’elle est axée sur le « tout répressif », qu’elle ne prévoit pas d’action d’éducation, et qu’elle est d’abord un moyen pour l’État de trouver des recettes supplémentaires.
A cette occasion, j’appelais de mes vœux l’organisation d’États généraux de la sécurité routière, car pour qu’une politique soit acceptée, il faut qu’elle soit partagée.
C’est pour cela que j’encourage le débat, un débat national qui prendrait la forme d’Etats généraux de la sécurité routière, organisant une concertation pour mieux répondre aux attentes et aux interrogations de nos concitoyens, pour y associer les différents acteurs de la lutte contre l’insécurité routière.
La sécurité routière est un sujet qui concerne tout le monde, et des États généraux permettraient de définir les conditions d’une action efficace et durable.
C’est pourquoi, j’ai adressé un courrier en ce sens au Président de la République pour lui demander d’engager cette démarche propice à l’adhésion de tous, et j’espère que le bon sens prévaudra.
Soutien à l’automobile et maintien du site Renault de Flins-sur-SeineCet après-midi, mardi 26 mai à l’Assemblée Nationale, j’intervenais lors de la séance des Questions au Gouvernement sur l’avenir du secteur automobile, qui compte près d’un million d’emplois et qui se trouve dans une situation très critique.Mes questions étaient claires, et visaient à comprendre comment le Gouvernement allait passer de la parole aux actes, et ce sur trois points précis :– Le soutien à l’investissement industriel, que nos entreprises exsangues ne sont plus en situation d’effectuer seules,– La nécessité d’une formation massive des salariés pour garantir leur employabilité face aux mutations technologiques liées au véhicule autonome et décarboné,– La garantie du maintien du site de Flins-sur-Seine pour en faire le point de départ des véhicules de demain.Malheureusement, au-delà de la répétition du discours sur les intentions, l’absence de réponses claires est inquiétante.Pourtant, c’est sans attendre qu’il faut apporter un soutien massif au secteur automobile !
Newsletter – N°34 septembre 2020