L’article 1er de la loi Climat vise à apporter une information au consommateur par un affichage environnemental, en particulier sur l’impact des gaz à effet de serre liés au cycle de vie des produits qu’il achète.
A cette occasion, j’ai proposé de profiter de cette évolution de l’affichage pour que celui-ci précise aussi la présence de substances chimiques dangereuses, dont les effets peuvent être néfastes pour le climat et pour les êtres humains, en particulier la présence de perturbateurs endocriniens.
L’institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) insiste sur la nécessité de renforcer les actions de communication vers le public, comme cela est préconisé dans la règlementation européenne (REACH) et, dans ce contexte, il n’est pas compréhensible que cet amendement ait été rejeté par la Ministre de la Transition écologique, alors que les effets des perturbateurs endocriniens sont un enjeu majeur de santé publique.