Mais à quel prix ?
Dès avril 2020, il y a près d’un an, les députés Les Républicains suggéraient de mobiliser l’armée dans la stratégie de déconfinement, notamment pour organiser le dépistage.
Venant de l’opposition, cette proposition a été balayée par le Gouvernement avec condescendance en affirmant, déjà, maîtriser la situation.
Comme pour les masques, on sait malheureusement le fiasco qui s’en est suivi.
Comme la vaccination doit être une course contre la montre pour lutter contre le virus, de nouveau, les députés Les Républicains ont formulé, il y a près de 3 mois, des propositions simples, et notamment de mobiliser l’armée pour le déploiement logistique de la campagne vaccination.
En effet, notre armée est mondialement reconnue pour son savoir-faire logistique, et elle est très souvent appelée pour apporter son soutien lors des catastrophes naturelles.
N’apprenant manifestement pas de ses erreurs, le Gouvernement s’obstinait à ne pas recourir à notre armée pour livrer la guerre contre le virus, et nous avons, de nouveau, pu malheureusement constater les cafouillages multiples où le manque de vaccins s’est conjugué avec une organisation défaillante.
Alors, quand hier, Olivier Véran, Ministre de la Santé, annonce, que « l’armée et les pompiers ont déployer au moins 35 grands centres de vaccination contre la Covid-19, pour pouvoir être capables d’utiliser toutes les doses qui seront livrées en France », on peut se dire que « mieux vaut tard que jamais ».
Mais on peut aussi s’interroger sur les risques que cette décision tardive a fait courir à nos concitoyens, pour notre santé et pour notre économie.