Cet article 12 est une des matérialisations du manque d’ambition de ce projet de loi.
Car se limiter à imposer une consigne sur le verre dans les termes actuels du texte, c’est réduire la cible sur les différents contenants déjà existants.
C’est aussi dénaturer la volonté de la convention citoyenne car, quand les citoyens parlent de la consigne du verre, ce n’est pas aux bouteilles de vins auxquelles ils faisaient référence, c’est aux bouteilles d’eau et de soda qu’ils pensaient.
Et comme moi, je ne doute pas qu’ils seront furieux qu’on ait évacué cette idée jusqu’à en refuser les débats : tous mes amendements qui voulaient inciter à substituer le verre au plastique ont été déclarés irrecevables !
Alors que le plastique, c’est dramatique
Car les contenants plastiques sont porteurs de perturbateurs endocriniens, facteurs de cancer, d’obésité, de diabète, de maladies la reproduction …
D’ailleurs, comme l’unanimité des députés de notre commission qu’elle présidait à l’époque, la Ministre avait salué le rapport remis à ce sujet … qui préconisait la suppression des bouteilles en plastiques au profit du redéveloppement de la filière des bouteilles en verre.
Les études sont claires : les bouteilles en verre ré-employables génèrent 75% d’émissions de Gaz à effet de serre en moins que les bouteilles en plastique.
Et le retour au système de la consigne vient évidemment accompagner cette transition, bonne pour l’environnement et si précieuse pour notre santé.
Ce refus systématique est scandaleux !