Hier, dans les locaux de l’Académie de Chirurgie et simultanément en visio-conférence, la Fondation de l’Académie de Médecine avait choisi « l’exposome » pour thème des débats.
Plusieurs Professeurs de différentes spécialités sont ainsi intervenus pour évoquer les risques sanitaires liés à la multiexposition aux polluants chimiques et leurs effets de perturbateurs endocriniens.
Riches et fructueux, les échanges ont permis de mieux appréhender de nombreuses facettes de ce sujet, et d’en partager les enjeux de santé publique qui y sont inhérents.
Participant à la table ronde qui clôturait ces échanges, il me revenait d’évoquer le contexte et les interrogations du législateur pour aborder les évolutions nécessaires des textes : « Agir en associant des bases solides de connaissance, ou en appliquant les principes de prévention et de précaution.
Une occasion de faire un parallèle avec les recommandations de la mission d’information que j’ai présidée, sur les Perturbateurs Endocriniens dans les contenants en plastique alimentaires, cosmétiques, et pharmaceutiques.
Augmenter de façon très significative les crédits en faveur de la recherche, renforcer la réglementation européenne et l’harmoniser, et communiquer, encore et encore, auprès du grand public, sont ainsi les principales lignes des actions indispensables pour engager les réformes nécessaires, avec volonté et courage.
Et c’est une action conjuguée des différents acteurs qui permettra de répondre à l’enjeu majeur de santé publique que représente le plastique.