« De la Com. et des promesses non tenues ! »

Il y a exactement un an, je commençais ainsi, mot pour mot, mon édito de décembre 2017.

J’ajoutais que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent, mais que cela n’en fait pas une politique, et que l’action du Président de la République n’était pas à la hauteur des enjeux.

Et surtout, j’alertais sur les risques de ne s’inscrire que dans la fuite en avant, fusse t’elle « habillée » par les meilleurs communicants, car elle n’est au mieux qu’un écran de fumée de court terme.

Nous y sommes, malheureusement  !

Acculé, car il n’a pas engagé les réformes de profondeur dont notre pays a besoin, et coincé en même temps dans une impasse budgétaire pour tenter de tenir les promesses démagogiques du candidat Macron, le Gouvernement est aux abois et il se livre à une véritable frénésie fiscale. 

Comment, dans ce contexte, peut-il s’étonner du vent de colère des français, pourtant bien compréhensible, et ce d’autant plus que le Président ne propose pas de vision pour construire un avenir partagé.
 

Confucius a dit que « La vraie faute est celle qu’on ne corrige pas » et, plusieurs siècles après, Saint-Augustin disait que « Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique ».
 

Monsieur le Président de la République, il est irresponsable de faire la sourde oreille à la révolte qui monte quand la souffrance est réelle.

Monsieur le Président de la République, reconnaître ses erreurs est une marque de courage et une preuve d'intelligence.

Monsieur le Président de la République, écoutez les français ! Ils n’espèrent rien de vous dans vos habits de Jupiter. Ils veulent que vous les écoutiez. Mettez-vous à hauteur d’homme !